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COLLOQUE INTERNATIONAL DU 22 MAI 2010, ORGANISÉ À PARIS PAR L’URCF

septembre 2010

Notre conférence internationale sur l’apport,
le bilan et les perspectives du socialisme,
eut lieu le 22 mai dernier, et marque
une étape importante dans la progression de
la reconnaissance mondiale de notre organisation.
Plusieurs dirigeants marxistes-léninistes
éminents sont intervenus.

Tamila Yabrova, présidente de l’Union des communistes
d’Ukraine, rédactrice en chef de la revue
« Marxisme et actualité », nous a décrit la
lutte actuelle et difficile des communistes ukrainiens
contre le capitalisme en Ukraine, et nous a
entretenus des analyses politiques et de la lucidité
de Staline s’exprimant dans Les problèmes
économiques du socialisme, sur les axes par lesquels
le capitalisme pourrait se restaurer en
URSS.

Alexandre Tcherepanov, secrétaire du Parti communiste
ouvrier de Russie (dirigé par Victor.
Tioulkine), militant révolutionnaire de la région
de Tioumen, qui fut député régional jusqu’en
2007, lorsque le pouvoir fascisant de Poutine
inventa une raison pour le radier des listes électorales,
nous a raconté la dure lutte du parti communiste
ouvrier russe, auquel l’oligarchie russe a
ôté son existence légale. Les capitalistes russes
vont jusqu’à la répression des communistes
(plusieurs militants du PCOR sont en prison),
mais cela ne parvient pas à vaincre les progrès
du mouvement de lutte de classe auquel le
PCOR contribue de façon importante. Tcherepanov
a particulièrement insisté sur le caractère
singulièrement mensonger de la propagande sur
le charnier de Katyn.

En effet, la thèse selon laquelle les Soviétiques
seraient les responsables de la mort des officiers
polonais « découverts » par les nazis (en vérité
exterminés par les nazis) est une invention de
Goebbels. Ainsi, dans son journal, celui-ci
écrit : « Malheureusement, on a trouvé des munitions
allemandes dans les fosses de Katyn… Si
ce fait est connu de l’ennemi, il faudra alors
renoncer à toute l’histoire de Katyn. ». Par ailleurs,
il faut rappeler que l’accusation des procès
de Nuremberg comprenait le massacre de Katyn,
et que d’innombrables éléments font foi de la
fausseté de la thèse actuelle ; par exemple , des
papiers et des cartes postales - totalement éludés
par la propagande capitaliste-nazie - postérieurs
à la date de la version officielle du prétendu
« massacre soviétique » ont été retrouvés sur les
corps des officiers, comme une carte postale
datant du 20 Juin 1941. Enfin, A. Tcherepanov a
révélé l’enjeu politique qu’est devenue la manipulation
des archives de l’époque soviétique
(depuis l’accession au pouvoir du traître Gorbatchev),
et le chantage occidental afférent à cette
question.

Nous en avons profité pour saluer le courage du
Parti communiste de Pologne, lequel se maintient
malgré toutes les persécutions du gouvernement
le plus réactionnaire depuis Pilsudski : le
récent article 256 de la constitution bourgeoise
de Pologne stipule que l’impression, la possession,
la présentation, le transport, l’envoi (etc.)
de tout matériel communiste en vue de sa propagation,
sont punis d’une amende, d’une
« restriction de liberté » ou d’une peine d’emprisonnement
ferme.

L’intervention d’Ammar Bagdache, porte-parole
du bureau politique du Parti communiste de Syrie,
député du parlement de Syrie - fils du premier
député communiste du monde arabe, Khaled
Bagdache -, a porté sur les agissements dans
le mouvement ouvrier de deux courants anticommunistes,
le sionisme et le trotskisme, tant
en URSS que dans le monde. Ammar a démontré
les liens entre ces deux courants, le trotskisme
dénonçant tous les nationalismes (y compris
quand il n’y en a pas) sauf le sionisme. Une
discussion a suivi le discours, au cours de laquelle
les intervenants sont tombés d’accord sur
la nécessité de combattre le trotskisme comme
déviation social-démocrate dans le mouvement
ouvrier, et comme représentant les couches
moyennes et la petite bourgeoisie radicale. Notre
camarade syrien nous a aussi remémoré les sabotages
menés par l’ambassade d’Israël en
URSS, le rôle de Golda Meir et leur conséquence
 : la rupture définitive des relations diplomatiques
entre les deux États dans les années
cinquante.

Nous avons écouté également l’intervention de
Torsten Reichelt, du KPD-bolcheviki, qui a rappelé
les avancées sociales importantes sous le
socialisme en RDA. Dans le même cadre, Y.
Yabrova a montré, par des exemples concrets, la
qualité de la vie quotidienne sous le socialisme
en URSS.

Michael Opperskalski a représenté l’Initiative
communiste allemande (Kommunistische Initiative)
et la revue marxiste-léniniste Offen-siv.
Citant les travaux du comité central du KKE
(Parti communiste grec), il a insisté sur l’actualité
du marxisme-léninisme et a invité l’URCF à
la prochaine « Perspektiv-konferenz » qui aura
lieu à Berlin en février 2011.

Enfin, Jef Bossuyt (Parti du travail de Belgique)
a conclu nos travaux en lisant la résolution du
séminaire communiste international de Bruxelles.
L’URCF lui adresse ses remerciements fraternels
ainsi qu’à tous les camarades qui ont
contribué à la réussite de ce colloque.