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Déclaration de l’URCF pour le KKE (PC grec)

dimanche 23 mai 2010

Chers camarades,

Réunis à Paris le 22 mai 2010 à l’initiative de l’URCF pour étudier le bilan du socialisme en URSS et en RDA et leur impact sur la civilisation mondiale, en présence de représentants du Parti communiste ouvrier de Russie , du Parti communiste syrien , de l’Initiative des communistes d’Allemagne et de la revue « Offensiv », nous, communistes de France, nous saluons chaleureusement la lutte de la classe ouvrière et du peuple grec contre la politique réactionnaire démagogique du gouvernement du PASOK, politique dictée par l’oligarchie financière, les monopoles et l’Union Européenne.

L’offensive lancée par la ploutocratie internationale pour aggraver la saignée du peuple grec que constitue le remboursement de la dette et des intérêts de celle-ci, engendrée par les gouvernements successifs du PASOK et de la Nouvelle démocratie, constitue l’annonce d’une nouvelle attaque contre les droits et les acquis sociaux des peuples travailleurs de chacun des pays du continent, attaque coordonnée et mise en oeuvre par l’UE, chapeautée par le FMI. Déjà les peuples du Portugal et d’Espagne sont frappés.

Une première leçon peut d’ores et déjà être tirée : la socialdémocratie,
les gouvernements sociaux-démocrates, ne constituent pas une alternative de moindre mal, mais bel et bien une alternance chargée de mettre en oeuvre la même politique que leurs pseudos adversaires de
droite. Nous le voyons en France où le gouvernement réactionnaire de Sarkozy prétend mettre en oeuvre la même politique d régression sociale que celle de M. Papandréou, ou en Grande- Bretagne avec la politique annoncée des Conservateurs. Une seconde leçon s’impose : il ne peut y avoir d’opposition à l’oligarchie financière, à l’impérialisme,
au capital monopoliste dans chaque pays, sans un combat acharné contre l’Union Européenne, pour la souveraineté nationale des peuples.

Par conséquent il est nécessaire de démasquer les forces intégrationnistes qui, comme la CES et la CSI, tentent d’enchaîner les travailleurs à leurs exploiteurs par l’intermédiaire des directions syndicales réformistes, tout comme ceux qui, dans le Parti de la
pseudo Gauche européenne, se font les porte-serviettes des Eurocrates.

Chers camarades,

Nous suivons avec intérêt le combat mené par votre parti, le glorieux KKE, par sa jeunesse, la fougueuse KNE, et nous le faisons connaître auprès des travailleurs de notre pays. Nous sommes convaincus que, dans le creuset de la lutte, vous allez vous renforcer, élargir et consolider votre influence dans les masses, faire progresser la conscience de la nécessité historique d’en finir avec l’anachronique régime capitaliste, et de le remplacer par le socialisme construisant
le communisme par la lutte révolutionnaire.

Vive la solidarité des communistes de France, avec le peuple de Grèce et son Parti communiste !

Vive le KKE !

Vive la renaissance du Mouvement Communiste International !