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STOP au TSCG !

dimanche 23 septembre 2012

COMBATTONS LE TSCG,

NOUVEL AVATAR DE L’UNION EUROPÉENNE IMPÉRIALISTE !

L’Union européenne est fondée sur la co-dictature de classe des bourgeoisies monopolistes sous l’hégémonie germano-française, à l’échelle du continent. La politique de l’UE a pour objectif fondamental la satisfaction des intérêts de l’oligarchie financière, en créant les conditions de réalisation du profit maximum.

En France comme à l’échelle de l’Europe, le libéralisme bourgeois (UMP) et la social-démocratie (PS) gouvernent le pays en alternance. Ces deux courants, constituant 90% de la représentation parlementaire en France, sont en consensus complet sur l’appui à la construction de l’Europe des monopoles. Ils utilisent les medias à leur service pour diffuser des vues favorables à l’UE impérialiste et soutenir sa politique d’austérité imposée partout.

L’UE est donc une structure réactionnaire sur toute la ligne :

- Sur le plan démocratique, avec des traités qui rendent obligatoire la seule politique d’austérité, avec la violation systématique des souverainetés populaires là où les traités ont été rejetés majoritairement dans des consultations populaires.

- Dans le domaine des libertés, avec la relance d’un véritable maccarthysme européen ciblant le communisme et les partis restés marxistes-léninistes, principaux obstacles à la politique impérialiste de l’UE.

- Dans le domaine social, avec l’aggravation des conditions de travail partout, les privatisations, les aides publiques aux monopoles, le chômage de masse et la liquidation des conquêtes et droits sociaux obtenus de haute lutte au 20ème siècle, autant de mesures qui appauvrissent la majorité de la population.

- Enfin, dans le domaine militaire, avec l’appartenance des États membres à l’OTAN, principal foyer international de guerre, de la Yougoslavie à l’Afghanistan en passant par la guerre contre la Libye et les ingérences en Syrie.

Le nouveau Traité européen

Le bilan de l’Union européenne se traduit par la régression sociale et démocratique tous azimuts. L’UE impérialiste sert à la fois de cadre et d’alibi pour la politique anti-ouvrière du Capital monopoliste (privatisations, précarité, chômage massif). Le nouveau Traité européen sur la « Stabilité, la Coordination et la Gouvernance » (TSCG) constitue un grave danger puisqu’il consacre la politique d’austérité en la rendant obligatoire partout (texte constitutionnel), en se soumettant les budgets nationaux et en prévoyant même des sanctions financières contre les États sous l’égide de la Cour européenne de justice !

Hollande rejette toute idée de consultation populaire et propose son adoption par le Parlement en octobre, ce qui sera automatique grâce au consensus UMP/PS sur l’Europe du Capital. L’exigence à faire grandir et à imposer est celle d’un référendum. L’URCF appelle à participer massivement à la manifestation annoncée le 30 septembre qui regroupera toutes les forces du NON progressiste de 2005.

Le combat électoral a son importance, mais n’oublions pas que la victoire du NON au TCE fut annulée par un putsch institutionnel de l’UMP et du PS, qui adoptèrent au Parlement le Traité de Lisbonne rejeté par voie référendaire.

Dans le camp du NON, il est indispensable que se développe une aile anticapitaliste qui relie le refus des traités réactionnaires au combat général pour la rupture avec l’UE impérialiste et le système capitaliste. Il faut combattre la théorie opportuniste selon laquelle l’UE pourrait être le cadre de transformations progressistes et démocratiques. Au contraire, pour renouer avec le progrès social, il faudra des luttes multiformes contre les diktats de l’UE, afin que les travailleurs, en France et ailleurs, puissent décider librement de leur avenir.

Il faut se battre sur tous les fronts. Les luttes syndicales et les grèves pour repousser les mesures réactionnaires et défendre les emplois, les salaires, les conditions de travail. Les luttes et l’éclairage politiques pour dénoncer la politique du Capital financier dans l’UE et dans chaque État en montrant que la crise est le produit du système capitaliste et non d’une « mauvaise gestion ».

Le déploiement de l’internationalisme prolétarien est la condition incontournable du succès : les forces bourgeoises, le parti réformiste de la gauche européenne, coordonnent leur politique ; les partis communistes d’Europe - avec le Parti Communiste de Grèce en tête (KKE) - doivent faire de même à partir de la défense des intérêts communs de la classe ouvrière et du peuple-travailleur.

Enfin, si vous partagez notre combat, venez rejoindre l’URCF qui élabore et défend une stratégie de lutte contre l’UE dans la perspective générale du combat pour renverser le capitalisme par la révolution socialiste et le pouvoir ouvrier ; car c’est là que réside la seule alternative populaire au capitalisme et à l’UE !

L’URCF, le 23 septembre 2012