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A BAS L’IMPERIALISME !

vendredi 3 octobre 2014

Pendant que la France dépense du fric pour les guerres, les jeunes sont en galères !

La précarité des étudiants s’accentue sous prétexte de la crise économique. Les loyers ont augmenté de 3,1% à Paris et 2,1% en province. Les charges locatives s’élèvent de 10% à 14% selon les logements. Les tickets restaurants ont augmenté dans le même temps de 0,5% à 1,6%, alors que les bourses étudiantes ont été gelées.

Le coût des études a augmenté de 5,5% pour les boursiers, et de 3,6% pour les non boursiers. Rappelons qu’il faut environ 14.000 euros de budget pour étudier en région Parisienne et cela pour une année !

Beaucoup d’étudiants ne se soignent plus faute de moyens et ne mangent pas à leur faim. La moitié perçoit moins de 400 euros par mois pour vivre. Sur 2,2 millions d’étudiants environ, 100.000 toucheraient moins de 650 euros par mois.

Dans les quartiers, des milliers de jeunes passent leurs journées dans les halls des immeubles, exclus quasi-définitivement du système scolaire et du monde du travail. Beaucoup ont essayé d’effectuer des démarches, afin de trouver du travail ou des aides, qui leurs permettraient, au moins, d’aider leurs familles.

Que cela soit pour une aide au financement du permis de conduire ou un revenu minimum en attendant de trouver un emploi, tout est refusé sous prétexte de restrictions budgétaires, et décrocher une formation est un parcours du combattant. Pour pallier au manque de logements, la jeunesse se retrouve à s’entasser à plusieurs dans des logements de petites tailles et c’est ainsi que même une place en colocation devient un privilège ! Car souvent, ce sont des années d’attentes pour avoir un logement et parfois même insalubre.

Le gouvernement VALLS qui, avec son Pacte de responsabilité, nous oblige à encore plus nous serrer la ceinture pour « renforcer la compétitivité des entreprises », ne trouve pas de moyens pour permettre l’accès de tous à des logements décents et abordables, supprime des postes d’enseignants, des services publics et aides les capitalistes à fermer des usines, condamnant des régions entières à la désertification.

Pourtant, il a trouvé sans difficulté 100 millions pour l’opération de l’armée en Centrafrique, un milliard au Mali, et remet cela en Irak et peut-être bientôt en Syrie. Il y a fric pour détruire des civilisations, démanteler des Etats souverains et piller leurs richesses au profit des monopoles français (AREVA, TOTAL, Bouygues, Safran, Thales...), mais ils n’ont rien pour les étudiants, les lycéens, les jeunes des quartiers, pour toute cette jeunesse plongée dans la précarité !

Pour obtenir le maximum de profits, l’impérialisme exploite dans les pays « en développement » la main d’œuvre « bon marché » qui crée de la plus-value à grande échelle. Pour briser la résistance des peuples au pillage et à l’exploitation, il dispose d’alliés et de marionnettes comme le sionisme, le wahhabisme, l’EIIL et autres groupements fascistes payés, entraînés et armés par les puissances occidentales et les pétro-monarchies.

En Ukraine, c’est un gouvernement putschiste composé de néo-nazis qui a été mis en place par les USA et les pays de l’Union Européenne. Comme dans les années 1930, en Allemagne, le fascisme est une des armes favorites du capitalisme : Hitler, avait eu le soutien des monopoles, tels que Thyssen-Krupp ou Ford, de par une partie de leurs profits qui était injectés dans le parti nazi. Il en était de même pour Hugo Boss, qui dessinait l’uniforme des SS ou la compagnie Lufthansa.

La forme change mais le fond reste le même selon les conditions du moment. La social-démocratie, en fidèle serviteur des monopoles, est toujours en première ligne pour déclencher des guerres et imposer le fascisme à la population, tout en agitant l’épouvantail du FN et de l’ « islamisme ».
Les partis social-réformistes (Front de Gauche, écologistes...), en appelant à une autre majorité de gouvernement (avec Hollande !) et à un autre pacte (moins d’argent pour la finance, plus pour les salaires et l’emploi, sans toucher au capitalisme), sont le soutien objectif de la mascarade qu’est la dictature du Capital. Il n’y a que par la lutte, en faisant la révolution que la jeunesse aura un avenir meilleur.

Dans le livre « des principes du léninisme » de Staline, on peut lire cette phrase très juste : « Lénine appelait l’impérialisme le « capitalisme agonisant ». Pourquoi ? Parce que l’impérialisme pousse les contradictions du capitalisme jusqu’à la dernière limite, jusqu’aux bornes extrêmes, au delà desquelles commence la révolution. ».

La jeunesse doit s’unir et s’organiser dans la lutte. Rejoignez l’URCF !

Comité d’organisation de la jeunesse de l’URCF