Bruxelles 2014 : Déclaration commune des Partis communistes et ouvriers d’Europe

Réunion communiste européenne 2014 à Bruxelles le 2 octobre

Déclaration commune des Partis communistes et ouvriers

Les partis communistes et ouvriers d’Europe qui se sont rencontrés à la réunion internationale tenue le 2 octobre 2014 à Bruxelles ont examiné la situation en Europe, la situation internationale et échangé leurs vues et expériences sur leurs activités.

Aujourd’hui la classe ouvrière et autres couches populaires des pays d’Europe sont confrontées aux impasses de la voie de développement capitaliste tel le chômage qui affecte des millions de travailleurs, en particulier les jeunes et les femmes.

La flexibilisation de l’emploi est de plus en plus répandue, les conventions collectives sociales ainsi que les droits à la Sécurité sociale sont abolis, la paupérisation progresse. Les contradictions inter-impérialistes, l’agressivité croissante des unions impérialistes, en premier de l’Union européenne et de l’OTAN, conduisent à l’extension des guerres qui ont éclaté en Afrique, au Moyen-Orient et dans l’ensemble de la région aussi bien qu’en Europe comme les développements de la situation en Ukraine le démontrent. Les forces nationalistes, racistes et même ouvertement fascistes se sont renforcées avec le soutien de la classe bourgeoise, dans beaucoup de pays européens.

Notre estimation commune est que dans ces conditions, la classe ouvrière, les couches populaires et la jeunesse doivent renforcer leurs luttes de masse contre l’Union européenne et l’OTAN, contre le capitalisme qui est la source des crises économiques et des guerres. Le capitalisme est un système d’exploitation pourrissant qui ne peut être aménagé, qui ne peut offrir de solutions véritables pour les aspirations populaires et qui a atteint ses limites historiques. La lutte de la classe ouvrière et des peuples devra se renforcer jusqu’à ce qu’elle soit dirigée directement contre ce système. Les travailleurs doivent dénoncer de manière décisive les guerres impérialistes, la politique de répression, d’anticommunisme et les activités criminelles des organisations fascistes.
Nos partis concentrent et concentreront leurs énergies à l’avenir en but de renforcer les luttes populaires, à développer la solidarité de la classe ouvrière. Les partis continueront le travail pour organiser la classe ouvrière dans la construction des alliances sociales, populaires pour rendre plus efficace la lutte pour renverser l’exploitation capitaliste jusqu’à ce que les travailleurs puissent s’approprier les richesses qu’ils produisent.

Le socialisme est à l’ordre du jour et une nécessité.

Résolution signée par 29 partis ; citons : le DKP (Allemagne), le Parti communiste de Grèce, le Parti des travailleurs hongrois, le Parti communiste (Italie), le PCPE (Espagne), le Parti communiste de Pologne, le PCOR (Russie), le PC de Suède, de Turquie, l’Union des communistes d’Ukraine, l’URCF.