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L’Union Européenne, ENNEMIE DES PEUPLES !

septembre 2011

UE : La grande tromperie

L’ Union européenne a été voulue
par les monopoles et leurs États
pour créer un instrument d’exploitation
capitaliste à l’échelle du continent,
et de conquête des marchés des
divers pays. Elle a eu besoin de campagnes
médiatiques et idéologiques
visant à abuser en profondeur les
travailleurs par la démagogie de
masse des « euro-menteurs ».

Souvenons-nous d’un Jacques Delors,
lors du référendum sur le Traité
de Maastricht, promettant « une ère
de prospérité ». Près de 20 ans plus
tard, la misère, le chômage, l’austérité
salariale, les privatisations (qui
devaient « baisser les prix » !), les
inquiétudes sur l’avenir, sont le lot
quotidien du plus grand nombre.

Les dirigeants de l’UE avaient promis
une « Europe démocratique ».

La réalité prouve le mensonge. À
chaque victoire du NON en France,
aux Pays-Bas, en Irlande, la souveraineté
populaire a été violée, en
faisant voter des parlements aux
mains des conservateurs et des sociaux-
démocrates acquis à la défense
de ce cartel impérialiste.

Les mêmes leaders bourgeois
avaient souligné que grâce à l’UE, la
paix avait été sauvegardée en Europe.
C’est oublier la guerre contre
la Yougoslavie souveraine, les
agressions des puissances impérialistes
d’Europe, dont la France, en
Afghanistan et en Libye.
« L’euro nous a épargnés de la crise
financière », prétendait Sarkozy. Et
pourtant un spectre hante toute l’Europe
 : la menace d’un krach et la
faillite du système bancaire.

Les incendiaires capitalistes jouent
les pompiers.
La crise actuelle, liée
au renforcement incessant de la dette
publique (provoquée par les aides au
Capital et le taux de remboursement
des dettes), est le prétexte, de la part
du capital financier, pour opérer un
tour de vis sans précédent dont l’objectif
est de renflouer toujours plus
les banques et monopoles en paupérisant
systématiquement la majorité
de la population laborieuse.

La Grèce est le laboratoire de cette
régression de civilisation
, condition
du profit capitaliste mais aussi de la
colère et de la résistance populaires
à la politique du capital et de l’UE.

Certains commentateurs osent parler
de « l’aide de l’UE ». Quelle honte !
Le prêt de l’UE à la Grèce s’élève à
78 milliards, avec un taux de remboursement
de 17 à 25% !
« L’économie » de 28,4 milliards
d’euros exigée en 5 ans vise à étrangler
le peuple grec, pour permettre
aux banques vampires de renforcer
l’accumulation de capital, sous peine
de krach.

Telle est la dure loi de la jungle capitaliste
 !

Par leurs luttes, par leurs grèves générales,
les travailleurs de Grèce,
dirigés par le KKE (Parti Communiste)
et PAME, mènent un combat
de portée internationale, non seulement
pour défendre les droits et revendications
des Grecs, mais aussi
de toute l’Europe !

Cette lutte héroïque exige notre solidarité
de classe active et l’unité des
communistes dans cette solidarité !

Contre l’UE, contre le capitalisme !

L’expérience montre qu’on ne peut
défendre les revendications et la
satisfaction de ses besoins sans se
battre contre l’Europe des monopoles.

Partout est légitime le refus des
travailleurs de payer une crise dont
ils ne sont nullement responsables.
Pour cela, partout, de la France à la
Grande-Bretagne, de l’Espagne au
Portugal, il faut s’attaquer à la politique
et à la domination des partis
réactionnaires et sociauxdémocrates,
piliers de la dictature du
Capital et de l’UE.

Cette longue bataille de classe ne
sera pas victorieuse sans lutte idéologique
et politique contre la gauche
réformiste qui critique certaines
conséquences du capitalisme et de la
politique européenne (les « excès »,
disent-ils), mais ne préconisent que
des solutions dans le cadre de cette
même UE : « Banque Centrale européenne
 » (BCE) transformée par un
coup de baguette magique en
« banque pour l’emploi et la croissance
 », sans s’attaquer à la propriété
capitaliste, « réorientation de l’UE »,
autant d’axes et de slogans qui
confortent cette superstructure des
grands groupes et des États capitalistes,
en lui apportant un soutien social
populaire de fait. Alors que la réalité
montre que l’UE, en conjuguant et
en accroissant la force des classes
capitalistes, s’avère l’ennemie de
tous les peuples !

En ces temps d’échéances électorales
proches, l’URCF rappelle que
quiconque « à gauche » ne dénonce
pas et ne combat pas le capitalisme
et l’UE, est un auxiliaire des partis
sociaux-démocrates.

Pour tracer une véritable démarcation
de progrès, la grande armée des
insoumis au Capital et à l’UE doit
opérer le lien de lutte révolutionnaire
entre la sortie de l’UE et la seule et
véritable alternative au capitalisme :
le socialisme !