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Sionisme : violation du droit international, répression et terreur colonialistes !

lundi 31 mai 2010

L’URCF condamne l’agression criminelle et l’acte de piraterie internationale que constitue l’assaut de la marine israélienne contre les 6 bateaux de la flottille humanitaire pour Gaza, qui avait pour objectif d’alerter l’opinion internationale sur les conséquences dramatiques du blocus de Gaza pour la population civile palestinienne, sur le caractère colonialiste de ce blocus. Une fois de plus, l’État impérialiste d’Israël a répondu par la guerre aux tentatives d’établir dialogue et justice.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, on évoque 10 morts et des dizaines de blessés, ressortissants de divers pays.

L’URCF appelle l’opinion publique à condamner les crimes du colonialisme sioniste et à exiger de la France une nette et franche condamnation de cette nouvelle violation du droit international en boycottant les produits israéliens tant que le blocus de Gaza et l’établissement de colonies de peuplement ne seront pas stoppés.

L’holocauste fasciste des populations juives européennes a donné corps au projet sioniste de s’établir sur la terre de leurs « ancêtres bibliques ». L’impérialisme britannique avait formé des colonies juives de peuplement dès les années 30 en Palestine. En 1945, les peuples et pays démocratiques voulaient résoudre la « question juive ». L’URSS au départ appuya l’idée d’un État démocratique unique de Palestine regroupant population arabe et juive. Cela contrariait les visées sionistes qui prônaient un Etat théocratique « ethniquement » pur à visée coloniale. Avant 1948, des groupes armés sionistes l’Irgoun et le Lehi ont eu recours à la violence et aux attentats contre les populations arabes qui vivaient là depuis des siècles. Le massacre tristement célèbre du village de Deir Yassim visa à obliger les populations à quitter leur terre. Quant aux résistants palestiniens, ils furent déportés (10 000) ou massacrés. Après la guerre de 1948, des centaines de milliers de Palestiniens furent contraints à l’exil. Dès lors le peuple palestinien devint majoritairement un peuple de réfugiés. Le colonialisme (et le sionisme ne fait pas exception) ne peut consolider sa politique que par la guerre et la terreur.

Le centre palestinien d’information évoque à juste titre le terrorisme sioniste quand les opérations militaires israéliennes visent à détruire les maisons et à tuer les civils (notamment les enfants) ou à assassiner par des attentats les dirigeants palestiniens à l’étranger ou dans les territoires palestiniens.

Le massacre de Sabra et Chatila symbolise cette politique de terreur. Un camp de réfugiés au Liban sans défense et ses habitants furent anéantis par les troupes israéliennes et leurs alliés : les milices phalangistes chrétiennes du Liban.

Le colonialisme sioniste s’est accompagné d’une politique de guerre permanente contre les peuples arabes d’Egypte, de Syrie, du Liban, de Palestine. Politique qui s’est doublée d’une violation systématique du droit international et des résolutions de l’ONU grâce à la complicité des puissances impérialistes :

-  occupation militaire de 1967 en contradiction avec les résolutions 242 et 332 de l’ONU, territoires sur lesquels les accords d’Oslo prévoyaient une autonomie palestinienne avant le 4 mai 1999
-  construction ininterrompue et accentuée par le régime de Netanyahou de colonies juives de peuplement sur des terres palestiniennes. Le Fatah parle de « nettoyage ethnique »
-  attaques permanentes contre les musulmans et chrétiens à Jérusalem (territoire occupé)
-  violation de la Résolution 194 de l’ONU sur le retour de tous les réfugiés palestiniens chassés de leurs terres
-  arrestation d’élus et militants palestiniens transférés dans les prisons israéliennes (piratage)
-  crimes de guerres à Gaza en 2009
-  fabrication d’armes nucléaires en violation du traité de non-prolifération … avec le silence complice des États impérialistes
-  construction d’un mur pour enfermer les Palestiniens
-  blocus de Gaza qui limite drastiquement l’approvisionnement en vivres et médicaments des habitants de Gaza
-  enfin, terrorisme : les services secrets sionistes ont été pris la main dans le sac lors de l’exécution à Dubaï du leader du Hamas, Mahmoud Almabouh (les agents du Mossad ont été filmés par les caméras de vidéosurveillance de l’hôtel où séjournait le militant palestinien).

La répression et la terreur ne pourront venir à bout de l’aspiration nationale des Palestiniens à forger un État libre et indépendant.

Vive l’État de Palestine avec Al Qods pour capitale !

Commission Internationale de l’URCF