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Alstom : les prédateurs sont à l’œuvre, il faut les empêcher !
jeudi 3 septembre 2015
Dans les nombreux articles que nous avons publiés en 2014
(avril, juin, décembre), nous avons fait état des dangers de la
fusion Alstom–Général Electric.
– Danger économique que représente la fusion d’une entreprise
qui tient un rôle important dans la fabrication de moyens de
production dans l’énergie, dans l’entretien de ces moyens de
production et dans les transports ferroviaires.
– Danger social : les fusions- acquisitions ne sont utiles que pour
augmenter les profits des multinationales. Elles se traduisent
toujours par de la casse sociale, licenciements, fermetures de sites,
remise en cause des acquis, aggravation des conditions de travail.
Alstom est sous le feu d’une nouvelle restructuration contrairement
aux illusions créées par le gouvernement socialiste et les centrales
syndicales complaisantes.
Le ministre de l’époque, Montebourg avait rejeté l’idée d’une fusion
en faisant état d’un « partenariat », d’une « alliance » avec
General Electric qui allait assurer la pérennité de l’entreprise.
« La garantie de cette pérennité est assurée par l’État en entrant
au capital du nouveau groupe à hauteur de 20 % » avait-il déclaré.
Ce discours bien rôdé a été utilisé à maintes reprises (Peugeot,
Renault, Air France, Arcelor etc.), on connaît le résultat : des
dizaines de milliers de licenciements ont eu lieu...
En clair le gouvernement utilise des fonds publics pour aider
les multinationales à supprimer des emplois, c’est une
politique constante.
Au mois de mai, Général-Electric annonçait 3 milliards
« d’économies » en supprimant les « synergies » (doubles
productions, services, etc.).
On sait ce que signifie le mot « économies » dans la bouche des
actionnaires d’une multinationale.
Les prévisions font état de 10 300 licenciements dans le groupe
dont 2000 en France.
Le gouvernement comme à son habitude se déclare « vigilant », on
sait ce que cela veut dire.
Comme chez Renault, Peugeot, Air-France, Arcelor-Mittal et bien
d’autres, il va tout faire pour accompagner les exigences de
General Electric.
Il n’y a qu’une solution pour stopper la multinationale : engager la
lutte unie, déterminée, tout de suite. Il n’y a pas d’autre voie.
Notre parti révolutionnaire Communistes propose de
généraliser la lutte contre les multinationales, afin d’en chasser
les actionnaires, prendre la maîtrise de moyens de productions et
d’échanges sans aucun compromis avec le capital.
En quelque sorte, construire les bases du socialisme, seule
perspective politique crédible.
Les prochaines élections régionales sont l’occasion pour en
débattre partout.
Le 7 novembre à Paris, au cours d’une grande réunion
publique, notre parti s’adressera à la classe ouvrière et au
peuple pour développer cette proposition.
Inscrivez-vous, venez nombreux.