Qui sont les fraudeurs ?

Passons rapidement sur le rôle de Cahuzac, Balkany, Sarkozy et consort, sur celui de Marine Le Pen et de sa famille etc. Tous ces personnages profitent scandaleusement de la situation présente pour s’enrichir frauduleusement sur le dos des salariés de notre pays et d’ailleurs. Ce qui prouve s’il en était besoin les liens étroits qui existent entre le grand capital et la « rétribution » généreuse de ceux qui le servent. Dernier exemple de cette sorte, le 1er Ministre Islandais vient de démissionner, mis en cause par les révélations actuelles sur Panama-Papers ; la veille il avait osé demander la démission du Parlement !
« Crise de la finance, mauvaise gestion, économie casino » etc., etc…

Ces mots nourrissent les propos des gouvernements qui se succèdent en France, ils nourrissent ceux des partis politiques, des organisations syndicales, les propos de tous ceux qui ne veulent surtout pas remettre en cause le régime capitaliste. Mais la crise n’est pas le résultat d’effets financiers qu’il suffirait de « moraliser ». Les crises tiennent à l’existence même du capitalisme, elles sont inséparables de sa nature, inséparables de son fonctionnement.

Revenons à ce qui se passe aujourd’hui et notons d’abord que 365 grandes banques internationales contrôlent des milliers de sociétés « Offshore » situées hors de leur territoire national et qui échappent de ce fait à toute législation nationale. D’où les profits énormes que les opérations spéculatives menées à partir de ces « offshore » peuvent rapporter. La société bancaire HSBC en compte à elle seule 2.300, les banques UBS et Crédit Suisse plus de 1.100 chacune. La Société Générale se classe au Top 5 mondial avec 979 de ces société. Sans oublier la Banque Rotschlid qui fait elle, partie du peloton de tête. Rappelons au passage que MACRON, directeur de la filiale française de cette banque a été appelé par HOLLANDE pour diriger le gouvernement français (« mon ennemi c’est la finance ! »)

Des millions de milliards de dollars ne sont pas réinvestis dans la production de marchandises, ils sont accumulés dans la sphère spéculative mondiale. Ces échanges spéculatifs sont de très loin la principale activité de tout le secteur capitaliste du monde, ils sont plus de 300 fois supérieurs aux échanges commerciaux de marchandises réelles. De telles sommes alimentent en permanence une énorme bulle financière qui finit par éclater comme en 2008 avec la crise qui sévit aujourd’hui dans le monde.

La semaine prochaine nous reviendrons sur cette question qui n’en est qu’à son début. Dès demain tous les médias vont pilonner leur réponse, la même. Nous ne manquerons pas de faire la clarté sur ce point comme nous le faisons sur toutes les questions qui se posent.