Appel à la jeunesse.

Appel à la jeunesse

La jeunesse populaire a besoin d’un véritable parti communiste et d’une organisation de jeunes révolutionnaires. Actuellement, elle est livrée à elle-même et, en l’absence d’un véritable parti défendant ses intérêts, elle est soumise à la violence du capital. Discrimination scolaire de la jeunesse selon son origine de classe, frais d’inscriptions en fac exorbitants, absences pour beaucoup de perspectives (no future !) chômage et précarité, destruction morale des travailleurs, pouvant aller jusqu’au suicide... nous n’avons plus aucun défenseur face à la barbarie du capitalisme.
Or l’expérience historique a montré que la jeunesse, par sa soif de justice sociale, son refus du conformisme, son aspiration à l’égalité, à l’antiracisme et à la solidarité internationale, incarne dans les grandes époques l’engagement à transformer le monde.

La jeunesse est l’espoir de notre idéal

La jeunesse doit être imprégnée d’une idéologie puissante et liée à la classe ouvrière, celle des Bolcheviks ou des guérilleros de la Sierra Maestra. Une jeunesse combattante, militante, et pourvue d’un idéal trouvant écho dans les masses, car juste et crédible. Mais, sans un véritable parti communiste révolutionnaire guidé par le marxisme et donc d’une analyse et d’une pratique de classe, le prolétariat et la jeunesse de France ne pourront jamais se libérer du joug du capital.

Nous voyons les désastres de la politique du PS, avec ses cadeaux au patronat, qui confirme la mystification politique droite-gauche. Que cela soit la droite ou la « gauche » en alternance, le régime n’est qu’une dictature au service de la classe bourgeoise, et le PS, L’UMP, ou le FN (en cas de changement de forme du pouvoir bourgeois) ne sont que les partis des monopoles.

Ces derniers ont atteint un haut niveau de concentration des capitaux, et ils exercent sur les masses un véritable holocauste moral, faisant travailler les ouvriers jusqu’à la mort. Ils ferment des entreprises, et s’engraissent de profit, pillent les colonies et néo-colonies. Pour s’accaparer les sources de matières premières, vitales pour leurs profits, ils créent des guerres et tuent les peuples, les hommes, les femmes et même les enfants, en Syrie, en Centrafrique, en Afghanistan, au Mali, etc. Briser le capital, c’est aussi briser sa barbarie, son exploitation. Pour briser l’exploitation de l’homme par l’homme, il nous faut unir la classe ouvrière, toutes les forces de travail, les femmes et la jeunesse dans la lutte.

Qu’est- ce que cela veut dire, un véritable parti communiste ?

Cela signifie que le parti communiste révolutionnaire est le parti de la classe ouvrière, des travailleurs, de tous ceux qui se voient obligés de vendre leur force de travail à travers le salariat pour pouvoir survivre. Un parti qui serait désigné, par les masses, comme étant leur avant-garde. Un parti imprégné des fondamentaux de luttes, prêt à se battre, jusqu’au bout, jusqu’à la victoire, sans accepter les consensus et compromissions proposés par la bourgeoisie.

Un parti protégeant les fondamentaux de luttes, tel que la dictature du prolétariat, la défense de la classe ouvrière, le refus du social-réformisme et du social-pacifisme pour l’émancipation du prolétariat. Un parti combattant l’opportunisme et le révisionnisme, luttant pour la révolution et le socialisme. Un parti soutenant les régimes socialistes tel l’URSS ou qui construisent le socialisme comme Cuba, et défendant les pays agressés par l’impérialisme, comme la Syrie, le Mali, la Centrafrique, etc... Un parti marxiste- léniniste.

L’URCF est une organisation d’avenir, qui lutte pour faire renaître un véritable parti communiste révolutionnaire. Nous jeunes de l’URCF, nous voulons construire à ses côtés, une organisation de la jeunesse populaire. Effectivement, le PCF n’est plus un parti communiste depuis longtemps, parti mutant, il usurpe ce nom prestigieux et livre la classe aux griffes du capitalisme.

Nombre de ses dirigeants ont participé à des gouvernements bourgeois, se sont mis au service de l’Union Européenne, et de l’aménagement réformiste du capitalisme. Mais, cette trahison sera sanctionnée par les travailleurs. Leurs difficultés, qui s’accentuent, additionnées à la ligne politique juste d’un véritable parti communiste, les feront sortir de l’obscurité du capital.

Ce sont les travailleurs qui décideront et non les opportunistes et traitres….Alors qu’il était un grand parti de masse, à l’époque du Front Populaire et de la Résistance, il s’est par opportunisme soumis à la social-démocratie, par sa mutation réformiste, il a abandonné tous les principes communistes de Marx et Lénine et du Congrès fondateur de Tours et s’est dissous dans le Front de Gauche réformiste et dans la gauche petite-bourgeoise européenne (PGE).

Notre classe vend sa force de travail au capital, cette dernière se gavant de profit et il n’y a plus personne pour combattre ce système social, politique, économique et militaire. D’où le dégoût des travailleurs pour la politique dans son ensemble. Les usines sont devenues des terrains de jeux pour le capital…….des terrains de « balltrap » de la production.

Pour vaincre le capitalisme, il n’y a qu’une seule possibilité, il faut que les masses brisent le capital par la Révolution, et s’émancipent par la lutte. Qu’elles fassent la révolution, afin d’édifier le socialisme, réalité objective, plus d’une fois confirmée dans l’histoire du prolétariat. L’URCF, malgré l’anticommunisme virulent et violent, progresse, car le prolétariat à travers ses difficultés, trouve l’espoir de faire renaître un véritable parti communiste révolutionnaire.

Le capital pourrait-il détruire un parti véritablement communiste, s’il est le parti des masses ?

Cela est impossible, et, comme le disait Lénine :

« Le marxisme est l’expression des intérêts vitaux de la classe ouvrière. Il s’ensuit que pour briser le marxisme, il faut briser la classe ouvrière, ce qui est impossible, car c’est elle qui produit la plus-value ».

Avançant vers la victoire, l’URCF s’est dotée de sa jeunesse communiste révolutionnaire, et nous appelons la jeunesse à se joindre à nous pour la lutte contre le capital.

L’URCF se construit et elle vaincra ; la jeunesse de l’URCF avance au côté de son parti et elle aidera le parti en construction à atteindre ces objectifs. Nous appelons la jeunesse, abandonnée, martyrisée, recevant des coups provenant de tous les côtés, à se dresser face au capital, à venir rejoindre les jeunes de l’URCF dans la lutte.

C’est la lutte de classe qui changera la marche de l’histoire, et cela est inévitable.

Camarade, rejoins la jeunesse de l’URCF afin de briser la classe des exploiteurs, et de permettre prochainement le triomphe du socialisme, des intérêts du prolétariat.

Comité d’organisation des jeunesses communistes révolutionnaires de l’URCF. Le 12 mai 2014